Libgo réceptionne son SECMA F16 à l'usine

par **Baboon** 7/6/2010, 16:29

Sujet déplacé

LibGo a écrit:Bonjour à tous... donc voici le récit de mon aventure.

Un mot tout d'abord :
F-A-N-T-A-S-T-I-Q-U-E !!!

Et je pourrais ajouter que :

"LIGHT IS... BACK"
Merci Mr Renard
Merci SECMA
Et à tous ceux qui font que cette entreprise existe, vive la France et leurs habitants (mais je m'emporte) !

Bien que venant de claquer 19000 €, une belle somme tout de même (c'est à ce jour l'automobile la plus chère que j'ai achetée, et de loin) je suis H-E-U-R-E-U-X.

Heureux comme un gamin, comme tous ces gosses me regardant avec un sourire béat au travers des vitres des autos de Papa et Maman me dépassant sur l'autoroute, lors de ce périple Nord-Sud.

Alors oui, il s'agit d'un moteur Renault "agricole" (quoique).
Alors oui, l'auto est en plastique (en surface seulement, hein !).
Alors oui, c'est Français (péjoratif pour quelques esprits chagrins, quels idiots ! S'ils savaient...).
Mais alors... quelle auto !!! Il faut l'E-S-S-A-Y-E-R pour comprendre, et ainsi éviter de colporter des bêtises. En matière d'automobiles sportives, j'ai une petite expérience qui me permettait déjà d'avoir une idée de ce que sera ce SECMA en terme de sensations de conduite. Et bien, je n'ai pas été déçu, bien au contraire. Elle donne tout ce qu'on est en droit d'attendre d'elle, tout ce que le papier laisse supposer, c'est vraiment un joujou extra, une auto de "course" homologuée pour la route et je suis pas près de m'en lasser.

Par contre, il a fallu "souffrir" pour la récupérer.
Maintenant je vais vous conter mon petit périple. Instants merveilleux qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

JEUDI 3 JUIN 2010 :

17h00 : Je finis mes consultations, et pars pour la gare TGV d'Aix en Provence.
18h50 : Arrivée de l'iDTGV avec 20 minutes de retard. C'est parti !
Minuit : Arrivée à Lille avec 1 heure de retard. Heure programmée du réveil : 06h30. La nuit sera courte, mais pleine de rêves.

Lille de nuit du coté de la gare :

VENDREDI 4 JUIN 2010 :

06h30 : BIP BIP ! C'est l'heure. Nuit courte avec des ratés à l'extinction a cause de 2 saletés de moustiques "ch'tis". J'ai eu leur peau ! Mes premiers moustiques de l'année, et mon premier bouton, jambe droite... Ça gratte ! Pas de petit déj' ce matin, je suis trop pressé d'aller prendre mon train (TER) à 07h30.
Mais avant de me préparer, petit passage par la case TV et...

Bien !!! La journée s'annonce sous les meilleures hospices.

Hôtel de passage et gare de Lille Flandres au petit matin :

Évidemment j'arrive très tôt à la gare, au moins 30 minutes avant l'heure de départ. On sait jamais. Petit café rapide. Puis pour passer le temps, je prends quelques photos des environs.

L'heure approche...

08h00 : Arrivée à Douai où je dois retrouver, si tout va bien, le commercial, Mr Houdart. Le hic, c'est que je ne sais pas à quoi il ressemble, ce qu'il a comme voiture (une SECMA ?), et lui même n'a aucune idée de ce que je suis.

Alors je "poirote" une 15aine de minutes, me demandant à quoi pouvait bien ressembler Mr Houdart. Un homme de la cinquantaine, embonpoint, cheveux grisonnant... Mais rien de tout ça.
Petit coup de fil à l'usine, qui relaye l'info à Mr Houdart.
Mais oui, c'est lui, la bas, dans le très beau coupé Hyundai que j'avais repéré dès mon arrivée. Jeune, beau, svelte... rien à voir avec l'image que je me faisais de lui quelques minutes plus tôt.

Durant le trajet, prise de contact rapide entre nous. Mr Houdart, passionné de motos surtout, mais aussi de voitures sportives, le courant passe plutôt bien. Ça commence bien !

08h30 : Ça y est ! le saint des saints, le Graal... l'usine SECMA. Plein soleil. Ça fait quelque chose. Je me rappelle, il y a longtemps, d'un reportage dans Auto Moto qui se déroulait en Angleterre, dans les locaux d'un constructeur (lequel ?) artisanal où le journaliste évoquait les visites des clients dans l'usine afin de commander, découvrir leur nouvel achat. Ce que cela pouvait engendrer comme impressions. Instants rares et uniques où l'on a le sentiment d'être un client privilégié. Jamais je n'aurais imaginé vivre ça un jour. Et c'est ce que j'étais en train de vivre, pourtant, à cet instant. Il y a bien des rêves, que l'on n'imagine même pas...